Un sondage récent d’Odoxa indiquait que La notoriété de la RSE a fortement progressé en quelques années : 52% des Français (78% des cadres) connaissent la RSE, alors qu’ils n’étaient que 33% il y a 4 ans.
Cette progression exceptionnelle de la connaissance du concept de RSE par les Français est à mettre en relation avec sa cause : la multiplication par 4 sur la même période du nombre d’articles ayant pour sujet la RSE dans la presse écrite française, print comme digitale.
Aucune société n’avance sans une presse forte, appuyée sur un réseau de journalistes présents sur l’ensemble du territoire. Et quand cette force s’éteint, quand les « déserts médiatiques » apparaissent à divers endroits du globe jusqu’en Europe, les sociétés dérivent. Les fake news ont nourri le Brexit ou l’élection de Trump et alimentent le conspirationnisme y compris en matière de climat. Si l’écologie est la mère des causes, alors le journalisme en est le père.
Un des enjeux majeurs de l’écosystème des médias et de la communication est de mobiliser la société autour des impératifs environnementaux et sociétaux mais cela ne sera possible que si les citoyens sont éclairés. Les médias d’information, en matière citoyenne comme en matière de consommation sont des accélérateurs de mobilisation. Et cette mobilisation nous concerne tous, annonceurs, agences et régies. La raison d’être de 366 le symbolise à sa manière : « Mobiliser les énergies positives pour supporter l’information et le pluralisme dans les territoires. »
Ce support, au sens de soutien, est l’affaire de tous. La filière communication ne doit pas se limiter au seul prisme environnemental et élargir son ambition au soutien des médias qui font vivre le journalisme responsable et de qualité. La PQR représente une carte de presse sur cinq en France et une sur trois en régions. Elle est un acteur majeur de ce combat pour une France éclairée et consciente des enjeux de changement.