Les Rencontres de l'Udecam : Digital

L’Attention, un indicateur de qualité discriminant et prédictif d'efficacité
Teads

Caroline Hugonenc, SVP Research & Insights chez Teads
Le contexte de fragmentation de la consommation vidéo conduit les annonceurs à rechercher des sources de couverture alternative à la télévision, avec un niveau d'efficacité équivalent. Cela pose naturellement la question de la qualité des expositions de l'inventaire digital, et de la façon dont on l'évalue. 

Une fois la question de la fraude et de la brand safety réglée, la mesure de la visibilité nous sert à filtrer les véritables opportunités de voir les publicités, et à qualifier les impressions en terme de durée et de surface présente à l’écran.

Mais avec le temps, le standard de visibilité s'avère moins discriminant quand il n'a pas été dévoyé par des acteurs peu scrupuleux. 
Par ailleurs, l'étude Attention Economy conduite par dentsu a démontré que l'attention est 3 fois meilleure pour prédire l'efficacité branding d'une campagne. Nielsen a également prouvé que l'attention est 180% plus corrélée au ROI que la visibilité. 

L’attention est aussi un vrai indicateur de qualité discriminant, avec des ratios de 3 à 4 pour les sites les plus performants comme les sites d'actualités par rapport aux médias sociaux. 

L’enjeu est désormais de rendre activable la mesure de l'attention sur des campagnes. Aujourd'hui, plusieurs solutions sont opérationnelles sur le marché français, dont celle de Lumen Research, qui repose sur un modèle de prédiction. 
Cela nous permet de comprendre les leviers d'optimisation pour les campagnes dont nous évaluons la performance. Nous observons une importante marge d'optimisation, même sur un inventaire d'éditeurs de qualité, comme celui que nous proposons, du fait de l'importance des formats et de l'alignement de la publicité avec le contexte de diffusion. 

Ainsi, l'attention n'est pas une solution miracle mais un indicateur clé pour vous aider à atteindre vos objectifs en améliorant l'efficacité publicitaire des médias digitaux dans un contexte d'inflation média et de stagnation des budgets. Pourquoi s'en priver ?