Ces Rencontres sont l’occasion de partager 3 convictions, en tant qu’acteur et observateur de la presse d’information.
La première : face à l’incertitude, nous devons créer une relation de confiance.
L’actualité et le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui sont porteurs de nombreux défis. Pour les comprendre et les affronter, chacun d’entre nous doit pouvoir s’informer en toute confiance, en particulier en ligne. Cette confiance repose sur la mise à disposition au public une information fiable, vérifiée sur l’ensemble des médias. C’est le contrat de lecture entre les éditeurs de presse et les lecteurs. C’est aussi le principal levier pur une audience de qualité
Face aux excès et à la haine en ligne, la tentation existe de confier la régulation des contenus aux plateformes qui les font circuler. C’est une grave erreur car elle créerait une menace importante pour la liberté d’expression et d’information.
La deuxième, notre société doit améliorer son excellence opérationnelle.
Mon expérience dans l’industrie me rend particulièrement sensible aux notions de performance et d’efficacité. La presse d’information est incontournable pour communiquer car elle touche chaque mois 48,8 millions de Français, dont 40,5 millions grâce à nos seuls sites et applications (étude One Next Global 2022). Cette couverture étendue et exhaustive concerne aussi les jeunes, 84% des 15-34 ans consultant une marque de presse d’information chaque mois.
L’efficacité passe aussi par l’attention, une notion clé pour nos médias de contenu.
Les éditeurs de presse, ou publishers comme le marché publicitaire aime nous appeler, proposent un ciblage de plus en plus efficace grâce aux données first party collectées pendant l’expérience client sur leurs services et au contextuel enrichi par la profondeur de nos contenus.
La troisième, la publicité est un pilier des revenus de la presse d’information.
Si l’abonnement numérique a beaucoup été mis en avant dans les stratégies des éditeurs ces dernières années, la publicité demeure un des piliers essentiels du financement des médias d’information. Les éditeurs sont donc attentifs, non seulement à la capture de revenus publicitaires par des tiers, mais aussi à l’usage extensif des blocklists sur leurs sites, qui les privent de revenus légitimes - et les annonceurs d’opportunités qualitatives de communiquer. Pour les marques, le financement de l’information constitue aussi une opportunité concrète d’exercice de leur responsabilité sociétale et environnementale.