Alors que nous nous préparons pour ce 1er The Good Forum, le PMP achève son deuxième cycle de travail, consacré à la défiance publicitaire et à la nécessité de réconcilier consommateurs et marques autour d’une dynamique vertueuse. Grâce à ce deuxième cycle, le PMP renforce le caractère serviciel de la publicité, en contribuant à rendre concrète par tous – marques et citoyens – l’appropriation d’outils de fact checking, afin de combattre les fake news. Le collectif du PMP invite les instances de régulation et de représentation du secteur à coconstruire une fresque de la communication responsable. Il travaille sur la création d’une plateforme mettant en lien marques désireuses d’aider les causes et acteurs locaux exprimant des besoins. Enfin, il améliore la perception et l’usage qui est fait de la data grâce à ses recommandations rendant l’expérience du consentement plus ludique et compréhensible.

En novembre 2019, quand le PMP est lancé dans le sillage de l’initiative « No impact for big impact » du groupe Publicis, tout était à faire. La Convention Citoyenne pour le climat venait à peine de commencer. De nouvelles dynamiques sociales, entrepreneuriales mais aussi juridiques se façonnaient, jusqu’à aboutir à l’adoption de lois contribuant à modifier notre modèle de production, de consommation et de relation à notre environnement, comme la Loi anti-gaspillage (AGEC) et la Loi climat et résilience, promulguées respectivement en février 2020 et août 2021. 

À l’avant-garde de ce réveil, le premier cycle de travail du PMP, dédié à la pollution numérique, plaçait l’impact écologique des médias au cœur de ses réflexions. Six mois d’ateliers et d’échanges ont permis à ce premier cycle achevé en février 2021 de : lancer des campagnes de grande envergure de sensibilisation du grand public à l’impact numérique ; démontrer, chiffres à l’appui, que les campagnes publicitaires lower carbon sont aussi performantes que les autres ; et permettre à la filière de l’affichage digital (DOOH) de se concerter pour donner naissance à une charte de bonnes pratiques et définir une trajectoire carbone commune. 

PMP initiateur de changements  

À chaque cycle du PMP, ses 60 « makers » mobilisés ont servi de courroie de transmission aussi bien au sein de Publicis Media (6 agences, 900 professionnels) que de ses partenaires annonceurs, régies et adtech. Les enseignements, résultats et initiatives ont été largement partagés avec l’ensemble du marché. Le modèle du PMP inspire des annonceurs et des médias désireux de générer une dynamique de changement en interne. Ces derniers répliquent la démarche au sein de leurs organisations.  Ce mouvement collectif et transverse, contribue aujourd’hui à l’accélération de la transition vers le média positif.