Dans un contexte de forte incertitude liée à la conjoncture économique et géopolitique, annonceurs et agences doivent plus que jamais justifier leurs investissements, la question de la productivité est au cœur des préoccupations de notre marché. En tant que régie publicitaire, comment contribuer à réinventer les critères de performance de notre écosystème à l’aune de la transition écologique ?
C’est au nom de la productivité que le marché poursuit, depuis des années, des objectifs essentiellement volumistes, ROIstes et court-termistes qui ont favorisé - entre autres - l’essor de l’open auction, avec à la clé, une forte déperdition des impressions délivrées.
Notre conviction est que toutes les impressions ne se valent pas. Notre rôle en tant que régie est de redonner du sens aux choix médias avec, en premier lieu, des impressions plus pertinentes, c’est-à-dire visibles et complètes pour la vidéo, diffusées sur des segments data de qualité et générant de l’engagement.
En parallèle, il est nécessaire d’optimiser la diffusion des campagnes dans une logique de responsabilité. C’est ainsi que nous proposons, par exemple, une recommandation « Low Impact » pour réduire l’empreinte environnementale des campagnes vidéo, avec des spécifications techniques et un cadre de diffusion adaptés.
En outre, il nous semble important de renouer avec le long terme en permettant aux entreprises de valoriser leurs engagements et leur utilité sociale, pour construire une image de marque solide et durable. Avec nos « Grands Programmes de Communication », les annonceurs peuvent s’associer de façon pérenne à des thématiques structurantes (l’éducation et l’engagement des jeunes générations, les solutions économiques face au défi environnemental, la parité…). Nous contribuons ainsi à développer une approche plus durable.
Enfin réinventer la productivité, c’est aussi revoir notre façon de mesurer la performance de nos activités. A ce titre, la mesure de l’attention est un chantier majeur, capable d’apporter une approche plus qualitative de la productivité. L’autre chantier serait de concevoir un nouveau mediaplanning global intégrant, au-delà de la performance publicitaire classique, les impacts sociaux et environnementaux de nos activités.