En quoi le sujet du trading est-il, pour 366, un enjeu majeur ?
L’activation des campagnes publicitaires et en particulier digitales et un sujet récurrent sur les 25 dernières années. Ceci est lié évidemment à l’explosion des offres publicitaires. Comment rester efficace et surtout pertinent alors que l’offre publicitaire est devenue tellement complexe, en nombre d’acteurs comme en promesses variées ? C’est un enjeu principal pour les agences dont la valeur est précisément de donner de la cohérence au service de l’efficacité.
Vous faites un lien entre trading et efficacité ?
Bien sûr ! Cette notion d’efficacité est, comme souvent, la matrice pour guider nos actions : voir des résultats tangibles nécessite d’avoir des objectifs clairs, assignés et cohérents avec la mise en œuvre des actions. Le trading commence par la motivation d’achat, l’objectif assigné aux campagnes. Du côté sell il est indispensable d’avoir la maîtrise de son offre, de pouvoir définir et affirmer des éléments de différentiation, de savoir les mettre en œuvre et enfin d’en établir un bilan. La définition, par l’agence, des KPI’s de réussite est le premier enjeu dans la construction de campagnes efficaces.
Comment répondez-vous à ces enjeux, en tant que régie ?
L’automatisation et la simplification sont des éléments constitutifs d’une offre qui doit pouvoir être intégrée dans les activations des agences conseil au service d’une stratégie media. La complexité inhérente à nos métiers de régie doit être gérée en back office ; la promesse doit être claire, identifiée, simple et la mise en œuvre doit être cohérente et au maximum automatisée. 366 a la chance d’opérer une offre très puissante en un point unique, c’est déjà un asset fort au regard de cet impératif de simplicité dans la mise en œuvre.
La massification est-elle un corollaire de cette capacité de mise en œuvre ?
Pouvoir « opérer » 35 millions de VU en un point central permet effectivement un premier niveau de simplification et de clarté pour nos partenaires des agences.
Les fondamentaux de nos métiers restent forts, les outils quel qu’ils soient ne peuvent être considérés comme une fin en soi mais bien comme des moyens techniques de mise en œuvre au service des objectifs des campagnes. Les investissements que cela représente, qu’ils soient humains ou matériels, ne peuvent être supportées que par des structures qui ont un chiffre d’affaires suffisant pour les assumer de façon pérenne. De ce point de vue, size matters, comme disent les anglo-saxons.
Du reach et des automates : est-ce le futur du trading ?
C’est un peu réducteur. La mise en contact avec les consommateurs potentiels, est valorisante pour l’annonceur si ce lien est créé au travers d’un media que le consommateur a librement choisi. Dans ce cas son engagement est fort et le contexte devient pertinent pour un discours cohérent avec le contenu consulté.
Il est important de rappeler que l’éditeur est celui qui a la meilleure connaissance de l’internaute. C’est bien son expertise qui est mise à la disposition des agences media. L’automatisation et la simplification doivent rester des impératifs au service de l’idée… et de l’internaute.