Aujourd’hui, en France, les recettes publicitaires du digital pèsent plus que celles des médias traditionnels et de leurs supports numériques. C’est le signe d’un changement progressif dans les usages des annonceurs et des consommateurs qui va dans le - bon - sens de l’histoire ! Cependant, ces recettes sont très majoritairement captées par les grandes plateformes digitales internationales qui, si elles participent à notre économie, ne le font pas à proportion des profits qu’elles en retirent. Or, cette captation des investissements se fait au détriment de médias qui contribuent quant à eux très largement à la dynamique de nos territoires. A travers leurs diverses contributions financières bien évidemment mais aussi par leurs actions concrètes pour le quotidien de nos concitoyens et, pour une partie d’entre eux, au travers du financement d’une information journalistique plurielle qui est l’un des derniers remparts au communautarisme d’idées qui pousse à déstabiliser les démocraties.
En équilibrant mieux leurs investissements entre médias français nationaux et locaux, on et offline d’une part, et les grandes plateformes digitales d’autres part, les annonceurs agissent au bénéfice de leur business, mais aussi d’un territoire, de l’emploi, de la vitalité économique locale et de la démocratie. Un cercle résolument vertueux !