Future of TV Ads

Tribune - DNLTV La CTV passée au crible de 60 campagnes en France

Les annonceurs ne sont plus Ă  leurs premiers pas en CTV. L’offre se structure, les inventaires se multiplient, de nouveaux acteurs de poids viennent donner de l’envergure Ă  ce marchĂ© (hier Prime, demain MAX). Surtout, ce canal, qui Ă©tait encore Ă©mergent il y a peu de temps, prouve dĂ©sormais son efficacitĂ© en offrant aux annonceurs ce qu’il y a de plus prĂ©cieux pour eux : les audiences qui quittent progressivement les mĂ©dias traditionnels. 

DNLTV cumule Ă  date l’enseignement de plus de 60 campagnes diffusĂ©es sur la CTV. Ces activations ont Ă©tĂ© menĂ©es par des annonceurs de huit secteurs d’activitĂ©, dont l’automobile, les produits de grande consommation, banque & finance et le retail. Nous avons sĂ©lectionnĂ© les meilleurs inventaires 100 % grand Ă©cran disponibles sur toutes les plateformes. 

Ces activations ont procurĂ© aux marques, toutes cibles confondues, 6 points de couverture incrĂ©mentale pour un ticket d’entrĂ©e assez rĂ©duit, d’ordre de 80 000 euros en moyenne. Pour la cible « jeunes », le gain de couverture passe Ă  9 points et Ă  moindre effort et pour cause : le coĂ»t de la couverture incrĂ©mentale pour les 15-34 ans est de 50 % infĂ©rieur aux moyennes en CTV. 

 Trois enseignements majeurs sortent de nos campagnes : 

1.          La CTV est et devrait rester encore un excellent levier de complĂ©ment du linĂ©aire : l’objectif ici pour l’annonceur est de reconstituer son socle d’audiences, toutes cibles confondues, dans une logique pure de branding avec l’avantage de bĂ©nĂ©ficier de prix hautement compĂ©titifs. Il faut savoir que ces 60 campagnes activĂ©es avaient pour but de renforcer la couverture sur la cible visĂ©e. Les rĂ©sultats de ces campagnes ont Ă©tĂ© confirmĂ©s après l'Ă©tude de près de 250 millions d’euros d’investissements en publicitĂ© tĂ©lĂ©visĂ©e sur les chaĂ®nes de tĂ©lĂ©vision traditionnelles. 

2.           L’exception Ă  cette règle sont les plus jeunes, cible pour laquelle la CTV peut commencer Ă  ĂŞtre envisagĂ©e comme le pilier central d’un plan mĂ©dia. Il est mĂŞme possible de questionner la pertinence d’intĂ©grer du linĂ©aire Ă  son plan quand l’objectif est de toucher les 15-34 ans. 

3.           La cible la plus difficile Ă  toucher est les 65 ans et plus car ils sont les plus attachĂ©s Ă  la TV linĂ©aire. 

La CTV est par nature un levier tĂ©lĂ©visuel, de surcroĂ®t pour l’instant servant majoritairement Ă  complĂ©ter les plans TV. C’est en ce sens que notre offre DNLTV est l’extension du domaine de la TV au non linĂ©aire : elle est lĂ  pour rapprocher le digital de la TV, et non le contraire. 

Et c’est Ă©galement avec cet Ă©tat d’esprit que les annonceurs devraient aborder cet univers : pour obtenir les meilleurs rĂ©sultats, ils doivent faire en sorte que le digital se serve de la mĂŞme grammaire de la TV en se concentrant sur les mĂŞmes critères de ciblage et de programmation du linĂ©aire. 

La data n’est pas le game changer de la CTV. Ce qui compte en CTV, c’est ce qui a toujours fait le succès de la TV : la puissance, le contexte et les moments d’attention des individus.

Jérôme Cauchard, directeur général de DNLTV